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 Décembre 2009
Elections régionales : dans le Languedoc-Roussillon, un objectif : faire mordre la poussière électorale à Couderc, candidat de l’UMP.

La cuisine électorale est souvent simple, les militants du Parti Socialiste l’ont compris en choisissant le président sortant comme tête de liste. Il s’agit d’infliger, ici comme ailleurs, une incontestable défaite au parti présidentiel. L’enjeu national est mince, il est vrai, mais ces élections offrent l’occasion de placer un jalon dans la marche qui conduira à l’élimination des institutions de la cinquième république et de ses hommes, politiques et chefs d’entreprises.
Les belles âmes travaillent, depuis plusieurs semaines, à obscurcir cet enjeu. Un appel a été récemment publié, qui porte, entre autres, la signature de Paul Quilès, ancien ministre, de Georges Martel, vice-président de la commission nationale des conflits du Parti Socialiste. Ces belles âmes demandent « une liste conduite par un socialiste et reflétant ainsi pleinement le sens de notre idéal. » Si une suite était donnée à ce texte, elle constituerait un petit soutien à la liste présidentielle. Les valeureux se drapent dans une dénonciation du « pragmatisme » pour justifier leur position. Cette affirmation pourrait être discutée si le texte publié contenait une demande de sanction contre Julien Dray. Cet ami du président, qui vient d’écoper d’un rappel à la loi, certes préférable pour lui à un procès, n’a pas hésité à demander que Cambadélis fasse des excuses au ministre Besson pour une attaque verbale qui n’a pas soulevé d’indignation dans le peuple de gauche ! Il semblerait que la place de Dray sur une liste du Parti Socialiste est un manquement aux valeurs. Par distraction probablement, Quilès et ses amis n’ont rien vu. L’ami Mélenchon s’est pris à brailler. La décision prudente de la direction du parti : ne pas faire figurer Dray sur une liste en attendant la décision du procureur lui paraît tout bonnement honteuse. Entretenir des relations amicales et commerciales à l’occasion avec l’actuel président irait de soi pour un socialiste, serait compatible avec le respect des valeurs.
Un pronostic pour terminer. En 2010, tout se terminera bien : Couderc et ses amis seront battus dans les urnes, avant que le président ne soit chassé à coups de pieds au cul. C’est en tout cas le vœu que je fais pour l’année qui commence.
                                                                                                                                                                        Marc Gauthier