Vu à la télé un vieux, et excellent, polar
de 66: "Le deuxième souffle" de Melville.
Le héros de l'histoire, incarné par l'inoubli-
able Lino Ventura, est présenté favorable-
ment comme un gangster "d'honneur",
fidèle en amitié et qui ne souffre pas que
son "honnêteté" soit mise en cause.
Cela ne l'empêche nullement de flinguer
sans aucun problème de conscience et avec
la plus grande indifférence flics ou gêneurs.
Il me semble qu'aujourd'hui, cette violence
serait moins bien acceptée, ou en tous cas
ses auteurs moins aisément glorifiés..